Ce n’était pas sur le territoire de la Communauté de Communes des Hauts de Flandre, mais c’est sans doute ce que je recherche, ou plutôt ce que j’espère attraper dans les ateliers.
Impossible à prévoir, cela se construit dans l’instant, tous ensemble, il faut juste être prêt à l’attraper.
C’était avec le Musée Vivant des Enfants, à Fresnes-sur-Escaut, une sortie par grand vent, avec le mot FRAGILES et quelques autres lettres portées par les enfants.
Là tout se joue très vite, et cette bourrasque tombant au bon moment, montrant la faiblesse du mot même prenant au vent. Écrire avec les éléments, de linguistique générale, mais aussi lés éléments météorologiques s’insinuant dans la syntaxe.
Creuser un lien entre langage et éléments.
Un lien bien souvent perdu, bien des mots sont déracinés… flottants, vides, sans fond, ni matière, litanie insipide pour dire de…
Ici ça joue, expérimente, le langage comme lieu de vie, d’expériences, de pousser dans les cordes, tirailler les limites, loin des perroquets.
Alors… quand le I tombe et que le FAIBLE, poussé par le vent, devient FABLE.
Il se passe dirait-on quelque chose…
C’est pour ça que je fais ce métier.