La pluie menace.
On reste en classe longtemps,
à parler,
questions sur questions.
On parle couleurs, cerveau, perceptions, sensations, de cochenilles, de mots et images.
Finalement on sort, un peu,
modèle vivant de sculpture contemporaine.
« Ah oui, embarquez avec vous un crayon rouge, feutre, crayon ou stylo, oh et puis non, embarquez tout ce que vous avez de rouge! »
Ça dessine. Représente. L’irreprésentable, à moins d’avoir le code couleur exact.
Le R.A.L. du Rouge Vazemsky.
Et puis devant cet irreprésentable, les offrandes sont faites.
Je pense à la nouvelle de Jack London, Le Dieu Rouge… peut-être devrais-je la relire…
Le livre doit être dans ma sculpture monochrome de livres.
Dès que je peux je vous mets une photographie en ligne…
On a tenté une sortie, par la pluie avortée, de l’école à la ducasse il n’y avait que trois pas.
Mais manquait un grand « S ».
L’équipe d’écrivains sur paysage est prête.
La sortie sera pour le printemps prochain!
Bon y’en a encore quelques-uns qui ont réécrit le ROUGE vu, lu, et rétabli le « e » final majuscule…
L’essentiel est invisible pour les yeux?
J’ai bien aimé ce geste, presque caricatural, du crayon tendu pour apprécier l’espace, le volume, les formes, mais qui, ici, devient un crayon tendu pour apprécier la couleur juste…
